Quoi de mieux que le slogan de ceux qui ont inventé le Père Noël contemporain (Coca-Cola) pour parler de l’esprit des fêtes.
2025 a été une année étrange à bien des égards. Depuis la pandémie… finalement, depuis pas mal toujours, de nombreuses vérités s’affrontent. Malgré les satellites et la multitude de preuves scientifiques, plusieurs croient toujours que la terre est plate. Malgré la science qui démontre le contraire, Donald et Bob Kennedy Jr trouvent que le Tylenol cause l’autisme. On peut défiler la liste pendant des années de ces croyances qui défient le savoir et le temps.
L’opinion est devenu une vérité et avec maintenant des dizaines chroniqueurs dans les médias, la vérité, c’est aussi varié que le buffet des continents, un des rares restaurants ouverts à Noël. En 2011, j’avais créé cette fausse maxime en latin pour un de mes bouquins: Spes In Fides, Paris In Verum. L’espoir dans la foi, la paix dans la vérité.
Plus je vieillis, plus je trouve difficile d’aborder le mystère de Noël.
L’immaculée conception le 8 décembre et la naissance de Jésus 17 jours plus tard. C’est vite, me semble…
La religion c’est également une opinion.
Dans la société, on parle de la nativité comme d’une certitude et pourtant, les deux seuls récits qui en témoignent sont fort différents. De plus, de nombreuses religions on présenté au cours de l’histoire un sauveur né d’une mère vierge. Ça a même inspiré George Lucas pour un Star Wars.
Où se trouvent les bureaux d’enquête des médias? Comment un événement accumulant si peu de preuves puisse autant faire l’unanimité? Et on blâme Trump et les partisans de la terre plate? Qu’ont-ils de différents de vouloir croire en quelque chose qui les rassure?
J’ai beau me taper en série tous les films de Noël, je crois avoir perdu l’esprit de celui-ci. La dernière campagne municipale, les médias, Donald, Gaza… Les humains sont profondément décevants.
Comme une voiture qui ne veut pas démarrer à l’approche d’un monstre dans un film d’horreur, c’est in extremis que celle-ci a finalement vu son moteur reprendre vie… hier soir.
Attablés chez-nous avec mon épouse, ses parents, ses enfants, ma mère… On a jasé, on a ri, on a trop mangé et on s’est beaucoup aimé. Oui, les humains sont aussi capable du meilleur et c’est dans cette direction qu’il faut regarder.
Quant à la naissance du divin Enfant, c’est embêtant. Mais qui ne romance pas un peu l’arrivée de ses enfants? C’est ce qu’il y a de plus beau. Au second degré, c’est une façon de recommencer, de faire mieux. Pas sous le sapin mais en se tenant la main et en mettant en pratique ce que ce personnage a dit. Car ça, c’est vrai. L’amour. Aimer comme on veut être aimé. Donner sans compter. Ne laisser personne de côté.
2000 ans et on n’y arrive toujours pas. Assez pour que Lui, le Gars peut-être né un 25 décembre, ne croit plus en nous.
Il n’est jamais trop tard pour aimer.
C’est ma vérité. Es-ce une opinion? Non. Vu l’état du monde, je dirais plus une nécessité.
Joyeuses Fêtes !